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La JNA aime la musique, Pas les lendemains qui sifflent...

Actualités

04.06.18

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Le collectif de l’association JNA, association neutre et indépendante gérée par des experts scientifiques et médicaux, lance sa grande campagne de prévention de l’été pour lutter contre les acouphènes.

 

Le collectif de l’association JNA, association neutre et indépendante gérée par des experts scientifiques et médicaux, lance sa grande campagne de prévention de l’été pour lutter contre les acouphènes. 

L’une des principales causes de l’apparition de ces troubles de l’audition provient essentiellement des traumatismes sonores aigus ou chroniques suite à écoute de musique. La majorité des cas de survenue de ces symptômes ORL est évitable. 

Tout au long de l’été, l’association JNA en partenariat avec l’association France Acouphènes rappelle les bonnes pratiques pour le plaisir d’entendre la musique le plus longtemps possible sans les dégâts. Cette campagne nationale de prévention JNA est parrainée par les ministères de la santé et de l’éducation nationale. 

HARO SUR LES ACOUPHENES CHEZ LES JEUNES : les oreilles des 15 – 24 ans en danger

Selon la récente enquête réalisée par l’association JNA dans le cadre de la campagne Journée Nationale de l’Audition de ce mois de mars 2018, 6 jeunes sur 10 âgés de 15 à 17 ans ont déjà ressenti des sifflements ou bourdonnements dans les oreilles. 27% des 25-34 ans déclarent souffrir d’acouphènes régulièrement ou en permanence et 9% des 15-17 ans annoncent une déficience auditive associée (Source enquête JNA – Ifop « Acouphènes et hyperacousie : fléaux du 21e siècle ?  »).

Déjà en 2015, 49 % des jeunes âgés de 13 à 25 ans déclaraient avoir déjà ressenti une douleur dans l’oreille, des sifflements ou bourdonnements après expositions sonores (Source enquête JNA – Ipsos 2015 « L’oreille des jeunes est-elle en danger ? »).

Autre information recueillie dans le cadre de l’édition de la campagne JNA en 2017 : ils sont également 42% à annoncer ce type de symptômes après écoute de musique sur leur smartphone (Source enquête JNA – Ifop 2o17 « Smartphones : ami ou ennemi du nos oreilles ? »).

Ces enquêtes montrent également qu’un changement de comportement d’écoute de la musique s’opère après 24 ans. Les 15-24 restent donc la cible à risques élevés de troubles de l’audition évitables.

   

NE PAS ATTENDRE QUE CELA PASSE

Ce d’autant plus que selon les indications de l’association JNA, 59% des jeunes attendent que ces symptômes « passent d’eux-mêmes ». Or ce n’est pas toujours le cas. Ils ne sont que 5% à en avoir parlé à leur médecin généraliste et 14% à un médecin ORL. Toutefois, lors de la réalisation de l’enquête JNA « Risques auditifs chez les jeunes : des clés pour agir », ils ont indiqué qu’ils ne savent pas quel médecin est spécialiste des oreilles (Source : Enquête JNA 2015).

L’association JNA en partenariat avec l’association de patients France Acouphènes renouvelle le dispositif d’appels « Allo Conseils » afin de permettre aux jeunes et aux parents d’être renseignés et orientés. Ce disposition d’appel sera ouvert le 21 juin et durant tout l’été.

   
                  
LES BONNES PRATIQUES 
Tout au long de l’été, l’association JNA rappellera les bonnes pratiques pour profiter de la musique et des plaisirs qu’elle procure. Des messages seront régulièrement diffusés sur les réseaux sociaux grâce à la nouvelle mascotte JNA. Ils seront relayés par de nombreux artistes. 

LES BONNES PRATIQUES

 
Tout au long de l’été, l’association JNA rappellera les bonnes pratiques pour profiter de la musique et des plaisirs qu’elle procure. Des messages seront régulièrement diffusés sur les réseaux sociaux grâce à la nouvelle mascotte JNA. Ils seront relayés par de nombreux artistes. 
 

Parmi ces bonnes pratiques pour une écoute saine de la musique :

Sur smartphone :

  • Maîtriser l’intensité & la durée de l’écoute de la musique (moitié de volume 1 heure par jour).Privilégier des casques couvrant ou des casques et écouteurs à réduction de bruit.
  • Profiter du temps du sommeil pour permettre au système auditif de récupérer : minimum 7h de sommeil (dans le silence) pour 7h d’exposition sonore.
  • Faire des pauses de son régulièrement à tout moment de la journée.

En festivals ou discothèque, concert :

  • Vérifier le niveau sonore ambiant grâce à une application sonomètre sur votre smartphone (l’association JNA a développé dB Live JNA accessible gratuitement),
  • Au-delà de 80 dB, porter des bouchons de protection : niveau autorisé en discothèque 103 dB,
  • En discothèque, je m’extrais régulièrement du cœur de la piste et je fais une pause de son dans les espaces à moindre volume sonore (15 minutes minimum toutes les 2 heures),
  • Offrir une pause de son en sortant d’un concert, ou de discothèque, festival de musique...Je n’écoute pas de musique avec mes oreillettes ni casque,
  • Laisser les oreilles récupérer au moins 7 heures après exposition sonore en concert, discothèque ou festival.
   

En cas d’effets cotonneux, de sifflements ou de bourdonnements dans les oreilles persistants 6 à 7 heures après exposition, il est nécessaire de consulter un médecin ORL. Dans tous les cas, réaliser régulièrement un bilan complet de son audition chez le médecin ORL permet de faire le point sur son capital auditif.

La mobilisation de chacun d’entre nous reste essentielle afin d’éviter que des troubles irréparables de l’audition s’installent et viennent déstabiliser les équilibres de santé et de vie de nos jeunes, futurs adultes. Les experts de l’association JNA rappellent que les troubles de l’audition sont également évolutifs avec l’avancée en âge. De simples changements dans les modes de consommation de la musique peuvent permettre de vivre pleinement les plaisirs de la musique sans lendemains qui sifflent.